Action Clé 1 Mobilités Enseignement professionnel - Lycée Louis Modeste Leroy

Action Clé 1 Mobilités Enseignement professionnel

Notre projet permet à des élèves de terminale Baccalauréat Professionnel d’effectuer leur dernière période de formation en entreprise en Grande-Bretagne. En effet, dans leur cursus, les elèves effectuent 22 semaines de stage en milieu professionnel réparties sur les 3 années, dont 2 fois 4 semaines pour les deux dernières années.
Il s’inscrit dans une démarche d’ouverture à l’international menée depuis plusieurs années dans notre établissement et initiée par un professeur de génie électronique qui dès 1999 a monté un Coménius bilatéral avec la Hongrie, puis Leonardo mobilité et Leonardo partenariat.
En 2009, nous avons ouvert une section européenne de 15 élèves en Baccalauréat Systèmes électronique et numérique. Et dans le cadre de cette section, une première expérience de stages européens s’est déroulée en Juin à Tomar au Portugal. Les 12 participants étaient des élèves de seconde.
Le bilan fait à l’issue de cette première expérience globalement satisfaisante , était qu’il fallait le proposer à des élèves plus âgés et ayant déjà l’expérience de stages en milieu professionnel en France. Nous avons donc opté pour des élèves de terminale. L’année suivante, 8 élèves ont pu réaliser un stage en Allemagne à Berlin. Le bilan fait alors confortait l’idée que le groupe d’âge ciblé cette fois-ci était plus judicieux. En revanche, le partenaire intermédiaire n’a pas su cerner les besoins spécifiques en milieu professionnel.
Puis, l’équipe de professeurs d’anglais du Lycée Professionnel a souhaité élargir le projet à toutes les sections de Baccalauréat Professionnel au lieu de se limiter à la section européenne, proposition qui a reçu l’assentiment de l’équipe de direction, toujours soucieuse de développer l’ouverture à l’international -axe important du projet d’établissement. Nous avons un assistant anglophone que nous associons à la préparation linguistique et culturelle des participants au projet.
En 2013, nous avons donc emmené 15 élèves dans le sud-est de l’Angleterre avec Breakaway, notre partenaire intermédiaire. Il y avait 5 élèves des Industries graphiques, 1 de Maintenance Industrielle, 3 Techniciens d’usinage et 6 élèves en Systèmes électronique et numérique. De plus, pour la première fois, les participants étaient en famille d’accueil,l’apport linguistique et culturel s’en est trouvé considérablement renforcé. Nous avons aussi apprécié que les participants qui ne se côtoyaient pas nécessairement au lycée, chacun étant dans sa section, découvrait l’autre, faisant tomber quelques éventuels à priori. Un expérience humaine aussi riche en ce sens !
En 2014, nous réitérons ce projet - même lieu, même fonctionnement avec 13 participants. A noter que nous élargissons notre panel puisque nous avons pour la première fois des terminales "Aide Soin et Service à la personne". ( 2 filles)
Les activités sur place sont les quatre semaines de stage en entreprise, et en fin de semaine, nous découvrons la région en nous retrouvant dans une des villes où certains stagiaires vivent : Eastbourne, Hastings, Brighton et nous visitons Londres (découverte de la ville à pied, en bus impérial, visite du Musée des Sciences..)
Comme le montre le calendrier synthèse que nous proposons (annexe 2) , ce projet fait partie intégrante de nos activités tout au long de l’année scolaire, avec sur quelques mois une juxtaposition des stages de l’année et des pré-sélections des stagiaires de l’année suivante. Cette anticipation nous permet de mobiliser les futurs participants plus d’un an avant le départ, de les impliquer ainsi sur le long terme et de nous assurer aussi de leur réelle motivation, absolument nécessaire à la réussite de leur intégration dans l’entreprise et dans leur famille d’accueil.
Nous avons à l’issue de toutes ces expériences pu constater que les participants gagnaient en maturité , autonomie. La très grande majorité n’a jamais séjourné à l’étranger sans leur famille et une proportion non négligeable n’a jamais passé une frontière. Nous évaluons à environ 25 % la proportion d’élèves qui , compte tenu des catégories socio-professionnelles auxquelles ils appartiennent, n’auraient pas les moyens financiers de vivre une telle expérience.
Nous avons aussi observé que les élèves ayant participé parlent de travailler à l’étranger si l’opportunité se présente, un de nos élèves prépare une réorientation pour partir travailler au Canada, après avoir été séduit par cette expérience.
Notre satisfaction est de pouvoir déclencher ce genre de vocation.

English version

Our project consists in enabling students in their final year of NBtec to do their last work placement in a British company. In their course, the students do 22 weeks of work placement over the three years, of which two four-week- placements during the last two years.

This project is fully in keeping with the international dimension led in our high school over the last years and initiated by an electronics teacher who in1999 started with a bilateral Comenius with Hungary, then Leonardo Mobility and Leonardo partnership.
In 2009, we started a European section of 15 students of NBtec electronic and digital systems. And within this section, a first experience of European work placement was held in Tomar in Portugal. The 12 students were in the first year of their 3-year-course.
The assessment made following this first experience was on the whole satisfactory but pointed out that some older students with the experience of a work placement in France would be more suitable. We decided then, to choose students in their final year for future projects. Thus, the following year, a group of 8 students went to Berlin in Germany. The assessment made then comforted the idea that the age group was more adequate. But, we found that the intermediary organisation didn’t apprehend the professionnal requirements regarding work placements.

Then, the team of English teachers of the vocational school wished to broaden the project to the different classes of NBtec and not to limit it to the European section. This wish was fully accepted by the managing team, always willing to develop the international dimension - important axis of the school project. We also have an English-speaking assistant who is associated to the linguistic and cultural preparation of our students.

In2013, we took 15 students to the South-East of England with Breakaway , our intermediary organisation. There were 5 students in Graphic Industries, 1 in Industrial Maintenance, 3 in Machining, and 6 in Electronic and digital Systems. Moreover ,for the first time, the students were staying with host families, the linguistic and cultural benefits were considerable. We also appreciated that students who, because they were in different professional sectors , didn’t really communicate at school, got to know each other and forget about prejudices. A human and rich experience in that sense too !

In 2014, we repeat this project - same place, same organisation with 13 students. For the first time, we have a final year in Social Career. ( Thus, 2 girls will join the group).

The activities on site are the four weeks in the companies, and at weekends, we discover the area by meeting in the different towns where the students are staying : Eastbourne, Hastings, Brighton and we visit London ( the town on foot, by Imperial buses, visit of the Science Museum...)

As is shown on the synthetic calendar we propose here , this project is fully integrated in our annual activities, with over a few months, a juxtaposition of the work placements of one school year with the pre-selection of the participants of the next year.
This anticipation enables us to mobilize the future participants more than a year before departure, to implicate them in the long term and thus to make sure that their motivation is real, what is absolutely essential to integrate successfully in the companies and in the host families.
We have noticed that the participants have gained in maturity and autonomy. Most of them have never stayed abroad without their family and quite an important proportion have never crossed a border. We evaluate at about 25% the proportion of students who, considering their social background could not afford to finance such a project.
We have also noticed that the students who took part are now talking of working abroad if an opportunity occured to them. One of our students is preparing to go and work in Canada, as he was so happy with this first experience abroad.
Our satisfaction is to be able to encourage this type of opening.